Un nouveau dispositif appelé Convention territoriale globale (CTG) permet à la CAF de la Moselle de soutenir les collectivités locales dans le maintien et le développement des services aux familles. Un programme qu’a rejoint la communauté de communes de la Houve et du Pays Boulageois.
Il est parfois des décisions qui paraissent techniques mais qui, traduites sur le terrain, se révèlent bénéfiques pour la commune et ses habitants. C’est le cas de la Convention territoriale globale (CTG) signée par la communauté de communes de la Houve et du Pays Boulageois avec la Caisse d’allocations familiales de Moselle , le 12 janvier.
Ce partenariat, qui remplace l’ancien CEJ (Contrat enfance jeunesse), vise à renforcer « l’efficacité, la cohérence et la coordination des actions en direction des habitants du territoire », assure André Boucher, président de l’intercommunalité. Des actions qui se concrétisent par la signature de la convention pour une durée de quatre ans. Celle-ci est obligatoire pour bénéficier du maintien des financements de la CAF dans les domaines de la petite enfance, du périscolaire et de la parentalité entre autres.
« Il s’agit de la première convention à l’échelle d’une intercommunalité en Moselle », se félicite Pascal Dahlem, président du conseil d’administration de la CAF. L’intérêt d’une signature à l’échelle de tout un secteur va permettre « une homogénéisation des actions et des fonctionnements », poursuit-il. La communauté d’agglomération boulageoise a d’ores et déjà commencé à travailler avec la CAF « dans le but de consolider ce partenariat, déjà existant depuis une décennie, et pour définir de nouveaux objectifs concernant les activités périscolaires et de la petite enfance », explique André Boucher.
Pas de projet concret pour l’heure, mais la promesse d’un essor qualitatif d’un certain nombre d’actions liées à la parentalité. « En ayant signé avec l’intercommunalité, toutes les communes concernées bénéficieront d’un meilleur développement économique et donc d’un accroissement des perspectives pour les projets à venir », résume Laurent Ponté, directeur de la CAF.
« Source : Républicain Lorrain du 18 janvier 2021 »